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[X] Meri~Mero {x} Fic's [X]

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7 avril 2006

Juste un simple conte... [A peu près la Belle et la Bête]

Juste un simple conte...


[A peu près la Belle et la Bête] Chap. n°1


Il était une fois, dans un pays lointain, un petit village aux apparences chaleureuses mais dans lequel une vieille légende persistait au fil des générations.
Cette légende laissait entendre que dans le château perché au sommet de la colline qui surplombait le village, un prince des ténèbres vivait, plongeant les alentours dans une atmosphère de terreur. Les villageois le nommaient « Satan », imaginant que dans sa demeure se déroulaient des scènes des plus atroces, si bien que personne n’osait s’en approcher, ne serait-ce qu’un peu.
Bien sûr, certaines personnes n’y croyaient en rien, et par la même occasion, s’en fichait quelque peu, tel le gentil boulanger ; Daisuke.
De son diminutif Die, il prenait son travail très a cœur, préparant ses pains avec presque tout son amour, le reste allant a son bien-aimé Toshiya.
Ce dernier, bien qu’il était nouveau dans les environs, était déjà très apprécié de tout le monde. Gentil, serviable, et beau de surcroît, il aimait se balader de longues heures dans les bois lorsqu’il n’aidait pas son amant à vendre leurs produits, au plus grand plaisir des clients.
Maintes et maintes fois, on lui répéta que se promener dans les bois qui entouraient la colline était fort imprudent, mais le Beau ne se préoccupait en rien de quelque légende qu’il soit, persuadé que « La Demeure de Satan » n’était que le fruit de l’imagination des anciens pour éviter que les plus jeunes ne s’éloignent du village.
C’est en revenant de l’une de ses balades que Toshiya surprit son cher et tendre Die dans les bras d’un autre que lui. Le ménestrel, Kaoru. Il l’avait déjà rencontré au village cet homme aux allures frivoles qui chantait et jouait a tue-tête ses mélodies aux paroles parfois douteuses. Ne répondant plus de rien, il préféra rentrer chez lui, ne pouvant retenir ses larmes qui roulèrent sur ses joues rouges de tristesse. S’effondrant sur son lit, il se noya dans les pensées noires qui ne l’avaient plus quittées depuis cet instant où il aperçu son amour embrasser un autre homme. Il ne pouvait s’empêcher de le haïr, d’injurier cet homme qui l’avait trahi.
Il l’aimait. Tellement qu’il se retrouva perdu dans ses idées. Il ne pouvait lui pardonner. C’est à l’instant même où leurs regards se sont croisés que Toshiya eut l’envie de se blottir dans les bras du roux et il pensait sincèrement que c’était réciproque...
Ou alors, était-ce de sa faute ? Peut-être aurait-il dû se donner à Die dès que celui-ci l’en a supplié... Ce serait pour cette raison que le jeune boulanger se réconforte chez un autre. Mais tout de même...
Toshiya était passionné par la musique et aurait aimé pouvoir exprimer sa passion chez lui mais Daisuke affirmait détester cela et lui interdisait formellement de jouer. Alors pourquoi ce ménestrel ?!
Ces questions le torturaient lorsqu’un claquement lui indiqua que son concubin en avait fini avec son musicien illégitime. Le Brun se redressa et la porte de la chambre s’ouvrit doucement sur un boulanger au sourire parfait et joyeux qui ne tarda pas à disparaître a la vue du jeune homme en pleur qui s’était réfugié au creux de ses cousins.
« Que ce passe-t-il mon Amour ? Il s’est passé quelque chose ? »
Daisuke s’avança pour poser une main réconfortante sur la joue humide de son partenaire lorsque celui-ci se recula d’un geste vif accompagné d’un visage frustré.
« Je t’ai vu Die... Avec ce ménestrel... »
Le visage de celui qui se voulait réconfortant prit une mine d’abord surprise puis confuse alors que son visage se baissait au fur et à mesure qu’il reculait. Il commença à balbutier des excuses, fricotant ses doigts moites nerveusement lorsque, d’un signe de la main, Toshi le stoppa. Interloqué, le roux se tu pour regarder son bien-aimé se diriger sur le balcon et s’asseoir sur la rambarde de métal qui l’entourait.
« Jamais je ne pourrais te le pardonner Daisuke... Je t’aimais et tu le sais... »
Les gestes qui suivirent ses mots arrachèrent un cri de terreur au boulanger qui vit son amour basculer derrière son appui pour se laisser tomber dans le vide. Dans l’élan d’un dernier espoir, Die se précipita sur le balcon et fixa le sol où il ne pu apercevoir qu’une ombre noire passer à une vitesse folle, suivie de claquements de sabots. Au sol, seul de la poussière retombait lentement tel un brouillard de questions que se posait a présent le boulanger abandonné.
Interloqué par le cri de leur voisin, plusieurs villageois avaient pu assister à la scène de leur rez-de-chaussée. Après les avoir interrogés, Die su qu’un homme sur un cheval aussi sombre que la cape qui recouvrait l’inconnu avait happé le Beau avant que celui-ci ne touche le sol et l’avait emmener.
Une seule idée préoccupait à présent le roux ; Retrouver l’être qui lui est si cher et se faire pardonner son erreur. C’est pourquoi il se mit en quête de suivre les quelques traces qui aurait pue être laissée par le kidnappeur.
De son côté, Toshiya qui avait perdu connaissance, prit quelques minutes avant d’entre ouvrir les yeux et vaguement regarder l’inconnu qui l’avait empêché d’en finir et le menait à présent il ne sait où. Avant qu’il ne pu penser quoi que ce soit, ses paupières se fermèrent d’elle-même et il replongea dans l’inconscience...
Lorsque enfin Toshiya ouvrit les yeux, il cru que ceux-ci étaient en train de lui mentir. La beauté de la pièce dans la quelle il se trouvait le frappa et il l’admira avec soin, laissant vagabonder ici et là son regard curieux et émerveillé. La pièce au murs rouges était drapées de toute part de voiles de satin noir qui pendaient du plafond jusqu’au baldaquin de l’immense lit où il était encore allongé. La chambre baignait dans une ambiance sobre et solennelle.
C’est lorsqu’il s’extirpa des draps de soie rouge qu’il prit conscience de sa nudité. Affolé, il chercha du regard de quoi se vêtir et c’est a ce moment qu’il pu se rendre compte qu’une somptueuse robe noir criblée de dentelles de même couleur était soigneusement pendue au dos d’une haute chaise dorée qui faisait face a un bureau d’ébène. D’abord, il fut surprit par la tenue choisie mais n’ayant pas d’autre choix, c’est habillé de cette robe qu’il sorti de la chambre et après s’être assuré que personne ne pourrait le voir dans cet accoutrement, il se mit à arpenter les couloirs qui s’offraient à lui. Après un court moment, une mélodie retentit à ses oreilles ; une voix ferme mais agréable chantonnait de bien tristes paroles.
Frôlant les murs du bout des doigts, le Beau se mit à la recherche du porteur de cette voix qui le faisait chavirer. Son instinct ainsi que son ouïe le menèrent devant une épaisse porte d’ébène, garnies de fioritures telles que des lys ou d’autres gravures encore, et dont les coins et la poignés était composé d’or. L’estimant lourde, c’est a deux mains que Toshiya poussa cette porte qui s’ouvrit sur une scène que le jeune homme ne fût pas près d’oublier.
Une pièce immense se présenta à lui, emplie d’instruments de musique, divers et variés, et au centre de laquelle se trouvait un imposant sofa rouge sang occupé par un homme allongé qui semblait fixer le plafond voûté et décoré telle une cathédrale. Le chant de l’inconnu s’était interrompu à l’interruption du Beau qui le dévisageait a présent sans vergogne.
Toshiya fut d’abord séduit par l’apparence pernicieuse de l’Homme qu’il fixait. Les cheveux de ce dernier, cachait partiellement son visage au teint pâle et lorsque ses yeux se tournèrent doucement vers son invité, le Beau se sentit transpercé de toutes part et accepta de s’y plonger pour toute l’éternité... Il ne pouvait le quitter du regard. Peut-être de peur que cet oiseau de mauvais augure ne s’envole ?
Toshiya détaillait chaque trait de ce visage qui l’envoûtait et s’attarda sur ses lèvres sensuellement ouvertes, fines et blafardes. Elles étaient immobiles et pourtant, Toshiya pouvait les entendre susurrer des paroles incompréhensibles. C’est alors qu’une voix bien réelle le fit sursauter.
« Il est réveillé, Monsieur ».
Dans son sursaut, le Brun se tourna pour se trouver face à un autre jeune homme blond, au teint basané et au regard fixe. Sans prévenir, une main blanchâtre s’abattit sur l’épaule du Beau, ce qui lui valu un nouveau sursaut.
« Merci, Kotha, j’ai vu. Tu peux disposer »
Et le domestique tourna les talons avant de disparaître, laissant ainsi Toshiya seul avec le mystérieux homme qui tenait encore son épaule.
« Eh bien, bienvenu Toshiya »
Les yeux du Brun s’écarquillèrent. En lui-même, un tas de questions de bousculaient sans trouver de réponses. Tout d’abord, était-il mort ? Sinon, que faisait-il ici ? Qui était cet homme et comment connaissait-il son nom ? Enfin, Toshiya réussi à articuler quelques mots.
« Où suis-je ? »
Le Ténébreux se tourna alors pour se diriger vers la baie vitrée qui illuminait la pièce et l’ouvrit pour s’avancer sur le balcon.
« Dans mon humble chez-moi, situé au sommet de la colline de ton village »
Son visage se tourna a nouveau sur le jeune homme en robe qui s’approchait a pas prudents, presque effrayé par les dernières paroles prononcées.
« Alors... Vous êtes le « Démon » ... ? »
L’inconnu ne pu retenir le sourire qui vînt fendre ses lèvres sèches.
« En quelques sortes, oui. Excuse-moi, je ne me suis pas présenté ; Je suis Kirito, Maître de ces lieux et de ce dont j’estime l’être »
Ses cheveux sombres vinrent briser la candeur de son visage lorsqu’il s’inclina devant Toshiya qui croyait rêver. Ce dernier cru bien d’en faire autant avant de prendre la parole à son tour.
« Enchanté, je suis Toshiya, simple villageois, fiancé à -... »
Kirito le coupa en plaçant une de ses mains osseuses sur les lèvres encore entre ouvertes de son interlocuteur.
« Chut... Je te connais mieux que tu ne peux le croire... Mon cher Toshiya »
Sa main glissant le long du cou soyeux de son invité, le Ténébreux passa derrière celui-ci avant de poser un baiser du bout des lèvres au creux de son cou, le lâchant enfin.
« Balade toi, prend possession des lieux comme tu sais si bien le faire... Hum, au fait, tu es radieux dans cette robe. »
Toshiya frémissait encore du baiser offert et lorsqu’il voulu se tourner pour questionner son hôte, celui-ci avait déjà disparu.

De son côté, Daisuke cherchait partout son amour envolé. Il fouilla dans toutes les écuries du village le cheval qui avait bien pu emmener son cher et tendre et lorsqu’il trouvait une bête susceptible d’être la bonne, c’est la maison de son propriétaire qu’il retournait désespérément.
Plusieurs fois, l’idée d’aller fouiller « La Demeure de Satan » le parcouru mais bien que cela ne l’effrayait en rien, une voisine ou un ami arrivait toujours a l’en dissuader, lui rappelant les loups qui rodaient autours de cette bâtisse la nuit.
Que pouvait être une meute de loups comparée à un homme amoureux ? Il ferrait tout pour retrouver l’objet de ses pensées et pour cela, il allait utiliser les grands moyens, peu importe le temps que cela lui prendra...
Pour Daisuke, il fallait a tout prit retrouver le beau Toshiya envolé.

Pendant que Die s’acharnait à retrouver son amour, celui-ci décidait d’explorer l’immense demeure où il résidait depuis maintenant quelques jours. Il s’aventura de pièce en pièce, s’émerveillant de leurs décorations plus somptueuses les unes que les autres. Alors qu’il vagabondait au hasard, le Beau se trouva bientôt face à une sombre et gigantesque porte qui recouvrait à elle toute seule, presque tout le mur du cul-de-sac où elle se trouvait. Celle-ci était tout simplement impressionnante, voir effrayante. Les gravures fines et indéchiffrables qui la recouvraient étaient tout aussi étranges que la sensation que l’on éprouvait à son approche. Tout cela glaçait le sang du pauvre Toshiya qui ne pu néanmoins s’empêcher de laisser ses doigts glisser sur la surface cirée. Ses doigts fins vinrent bien vite se refermer sur les poignées dorées, pressés de découvrir ce que pouvait renfermer une porte si importante.
« T-t-t... Je peux savoir ce que tu fais mon cher Toshiya ? »
La voix qui s’éleva figea le Beau sur place. Lorsqu’il voulu se retourner pour répliquer, il fut stoppé par les lèvres de Kirito qui vinrent caresser sa nuque. Pour se faciliter la tâche, ce dernier releva les cheveux de jet de son invité de sa main blafarde tandis que l’autre s’amusait avec les longs pans de la robe de ténèbres, les relevants lentement sur les cuisses soyeuses de Toshiya.
« C’est la seule pièce qui te soit interdite, alors ne fait pas de bêtise... »
Le Ténébreux frémissait sous les caresses grisantes de son hôte qui jouait avec l’élastique de son sous-vêtement. Il serrait les dents ainsi que les poings, priant pour qu’il ose se défendre avant que son instinct ne le trahisse. C’est alors qu’il fut soulagé d’entendre une voix encore inconnue à laquelle Kirito répondit, se reculant doucement.
« Tiens, Takeo... Entre, mais attend que je te rejoigne avant d’enlever quoi que ce soit, compris ? »
Un sourire s’afficha sur le visage du nouveau venu qui franchi la porte en silence et de manière à ce que Toshiya ne puisse rien y voir.
« Comme tu le vois, je suis attendu et... »
Kirito poussa la porte à son tour après s’être éloigné de son ami.
« Ce serait impoli de le faire patienter... »
Enfin, il disparu derrière l’épaisse porte noire devant laquelle se trouvait à présent Toshiya dont les yeux s’était perdu dans le vide.
Décidemment, cet homme lui faisait froid dans le dos. Pourtant, lorsqu’il était là, Toshiya en oubliait presque Daisuke. Le Beau se demandait si le Roux le cherchait ou bien s’il se consolait avec ce « musicien » de pacotille. Malgré son erreur, il l’aimait et l’oublier dans une situation telle que celle-ci était quasiment impossible.
Sauf...
« Pourquoi ? »
Allongé sur son immense lit, Toshiya agrippait les draps et les serrait entre ses doigts fins. Sans qu’il ne s’en rendre compte, ses pas l’avaient mené jusqu'à sa chambre tandis qu’une unique question résonnait dans son esprit. Ce Kirito lui faisait de l’effet et il ne pouvait supporter l’idée de ressentir cette sensation d’envie envers quelqu’un d’autre que Die. Il plongea son visage courroucé dans l’épais oreiller de soie rouge lorsque quelqu’un frappa à sa porte.
« Je n’ai aucune envie de vous voir pour le moment, Kirito ! »
« C’est Kotha Monsieur. Le Maître vous invite à sa table pour le souper. Préparez-vous et rejoignez le dans environs une demi-heure. »
« Je ne m’y rendrais pas ! »
« J’en informerais le Maître. »
Puis Toshiya pu entendre les pas du domestique s’éloigner. Celui-ci alla rejoindre Kirito dans la salle de musique où il chantonnait comme à son habitude jusqu’à ce que Kotha vînt l’interrompre.
« Maître, Monsieur Toshiya vous fait savoir qu’il ne souhaite pas se joindre à vous pour le souper. »
Les yeux sombres du « Démon » se fermèrent sur son visage courroucé. Lui qui était allongé se redressa lentement avant d’attraper une guitare posée sur le côté du canapé et l’envoya se briser à moins d’un mètre du visage de Kotha qui ne cilla même pas.
« Il viendra ! ... »
« Je vais le lui dire Monsieur. »
Lorsque le domestique s’inclina avec l’intention de quitter la pièce, un geste de la main de son Maître le stoppa.
« Pas la peine... Nous verrons s’il se montre et s’il ne le fait pas... »
Sa phrase resta en suspend et Kotha su qu’il pouvait enfin rejoindre ses quartiers.

Tic, tac, tic, tac... Océans noirs rivés vers les aiguilles si lentes, presque immobiles de l’horloge, les yeux de Toshiya menaçait de se fermer d’eux même pendant que celui-ci se laissait bercer par le cliquetis continuel du temps qui passe. Il pensait à Daisuke, sans savoir si ce dernier était en train de le chercher, sans savoir ce qu’il se passerait s’il se rendait à ce dîner... Sans savoir...
Ding dong. Le mélodieux tintement de l’imposante horloge ancienne qui Toshiya fixait le sorti de sa léthargie pour qu’il puisse se rendre compte que l’heure du repas était arrivée. Un soupire et il se redressa, s’asseyant au fond de son immense lit.
Il avait envie de le revoir, ce « Démon ». Ses lèvres fines, son nez parfait, ses yeux sombres et ses cheveux de jais. Sans parler de sa physionomie. Toshiya s’en voulu de penser ainsi et s’obligea à penser à autre chose, trouvant un livre dans une des tables de nuit qui bordait sa couche.
Après quelques minutes, Kirito, assis au bout de l’immense table de la non moins grande salle à manger, ne patientait plus. Le repas n’avait pas encore été servi. Le cuisinier, Aiji, attendait le feu vert de son Maître mais ce dernier lui indiqua de tout ranger avant de quitter la pièce.
Premier couloir a droite, montée des escaliers, gauche, et enfin la porte du Beau, qui n’était pas négligeable. Ce chemin, il le connaissait par cœur, ses pieds l’y menaient sans réfléchir. Cela ne fait que très peu de temps que Toshiya vivait chez ce « Satan » mais c’est souvent que ce dernier se rendait jusqu'à la chambre du Jeune, s’arrêtant devant sa porte sans oser y pénétrer.
Cette fois, il ne ferrait aucun chichi. Il était de son honneur de montrer à son inviter qui il était ; le Maître de ce château, et plus encore...
Lentement, il poussa la porte pour qu’elle s’ouvre sur un Toshiya surprit qui s’assit sur son lit avec confusion lorsque la porte se referma derrière ce visiteur inattendu. Kirito s’avança avec un sourire vers le Beau qui restait immobile, épris d’anxiété. Quand le Ténébreux s’installa à quatre pattes sur le lit pour reprendre sa progression, tel un fauve, vers ce qui semblait être devenu sa proie, celle-ci n’eut d’autre choix que de se coller au mur, fuyant inutilement le félin qui approchait son visage triomphant du sien.
Un murmure vînt doucement fendre les lèvres souriante de Kirito qui frôlait à présent la nuque soyeuse de Toshiya qui restait paralysé par une peur mélangée à un désir refoulé.
« Tu m’as fait attendre alors que j’étais affamé. A présent, j’ai encore plus faim... De toi ! »
Toshiya, toujours dos au mur, se raidit un peu plus sous les paroles du Grand Noirou. Celui-ci, satisfait d’avoir une réaction de la part de son prisonnier, commença à remonter ses mains le long de ses cuisses. Sur son passage il emmena les pans de la longue robe noire jusqu’à ce qu’elle soit remontée sur les hanches blanches du Beau, qui laissa malgré lui échapper un gémissement. Il perdait peu à peu pied, lentement emmené par les milles sensations des mains posées sur son corps pendant qu’une douce chaleur se dispersait dans tous ses membres. Sous les attentions du Maître des lieux, il ne tarda pas à être un peu à l’étroit dans ses sous-vêtements. Kirito sourit en le sentant réagir ainsi et attrapa les bords du dit dessous, tout en plongeant sa tête au creux de son cou pour le lui mordiller gentiment. Il lâcha la nuque tendre et continua à faire descendre le bout de tissu.
« On dirait bien que tu es à l’étroit là dedans... Il vaut mieux s’en débarrasser non ? »
Toshiya devint rouge comme telle une pivoine et essaya d’échapper au regard de son « bourreau », honteux de la réaction de son corps.
Le « Démon » prenait un malin plaisir à laisser sa bouche traîner dans son coup, afin de l’entendre encore gémir. Il décida de passer à la mesure supérieure et fit passer ses mains sous la robe et les fit ramper sur les flancs de Toshiya. Celui ci se demandait quand ce démon allait mettre fin à son attente interminable. Là, il brûlait littéralement de désir et son corps ne quémandait que délivrance. Alors qu’il laissait échapper un soupir plus bruyant que les autres sous le passage de la langue de son Sauveur sur son torse, il senti soudain le corps chaud contre le sien s’éloigner. Il émit un faible grognement de protestation et leva durement ses paupières pour voir que Kirito venait de sortir de sa chambre. Toshiya se leva et envoya valser l’oreiller contre le mur, furieux contre lui même et contre ce monstre qui l’avait laissé là, les jambes tremblantes de désir.
Il s’allongea sur le dos, essayant de ce calmer. Sans le vouloir il se mit à penser à Die, il se demandait bien ce que celui-ci pouvait bien faire en ce moment. Et c’est alors que l’image du ménestrel se superposa à celle de son doux et ancien amant. Ses traits se déformèrent de colère, il se demandait encore comment son amour avait-il pu lui faire ça. Il ne voulait pas croire que celui avec qui il avait passé des semaines merveilleuses, celui qui lui avait murmuré tant de promesses, que cet être si cher puisse avoir ainsi trahit sa confiance. Sans qu’il ne puisse les arrêter, les larmes vinrent inonder ses joues. Il pleura, pleura tant qu’il s’endormit de fatigue.


Chapitre n°1
Fin.

 

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7 avril 2006

Bienvenu(e) !

Vous voici donc sur le blog ou seront publiées les fic's du forum Meri~Mero(c).

C'est par manque de moyens (et de place dans nos articles) que nous avons été contraintes de créer ce blog. Nous espèrons qu'il ne sera que temporaire et que bientôt, nous trouverons une solution plus pratique pour accueillir les histoires de nos membres.

Comme cette page perso. est relativement neuve, il n'y a qu'une seule rubrique, la notre. Cela dit, dès qu'un membre souhaite publier une histoire, un simple signe et une catégorie lui sera automatiquement réservée, après, bien sûr, que cette fic ai été vérifiée.

Néanmoins, bonne visite et n'hésitez pas à commenter les fic's publiées ici.

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